Le président a présenté l’envoi du dossier nucléaire iranien au Conseil de sécurité de l’ONU comme une « option », un signe apparent des difficultés à s’accorder sur cette question avec ses alliés qui sont également les clients du pétrole iranien (la France, l’Allemagne et le Japon, tous les 3 + de 17 %) et la Russie qui demeure attentiste et ne fait rien dans un sens comme dans l’autre.

« Nous allons continuer à travailler avec nos amis et nos alliés pour présenter aux Iraniens un front uni. Et le message est le suivant : renoncez à votre ambition d’avoir des armes nucléaires », a déclaré Bush devant la presse à l’issue d’une réunion de son cabinet.

« Une option, c’est que les cinq membres permanents coopèrent pour amener l’Iran devant le Conseil de Sécurité », a dit Bush, moins catégorique que ces derniers jours. Bush a indiqué qu’il évoquerait la question iranienne mardi soir dans son grand discours annuel sur l’état de l’Union.

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