Un diplomate proche de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a indiqué à l’AFP que les experts avaient pu se rendre sur ces sites, situés à Téhéran, et y inspecter des équipements.

L’AIEA avait déjà visité par le passé le site de Lavizan dont les bâtiments ont disparu et les sols ont été arasés.Mais l’AIEA voulait y mener de nouvelles inspections pour y détecter d’éventuelles traces d’uranium. Elle demandait également à inspecter des appareillages jadis utilisés dans ce complexe.

L’Iran avait promis de laisser les inspecteurs de l’AIEA visiter l’ancien site militaire de Lavizan dans un fax reçu cette semaine à Vienne par Ollie Heinonen, l’un des directeurs adjoints de l’Agence.

Selon des diplomates et des experts, la démarche de l’Iran est cohérente avec son comportement antérieur, consistant à faire des concessions lorsque la pression augmente.

Mais selon Gary Samore, un expert de la non-prolifération pour la Fondation MacArthur de Chicago, l'Iran « utilise la coopération comme un instrument » pour déjouer les pressions et continuer à dissimuler des activités.

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