Des heurts se sont encore produits ces derniers jours, donnant lieu à des arrestations par les forces de défense de la république islamique. Certaines sources feraient savoir que les policiers ordinaires et civils se seraient refusés à procéder aux arrestations des conducteurs de bus.

C’est pourquoi le comité de défense des prisonniers politiques s’est dit solidaire des chauffeurs arrêtés et surtout de ceux déjà condamnés à des peines de prison pour activité anti-islamique et anti-révolutionnaire. Cette annonce intervient alors que certains des chauffeurs emprisonnés viennent d’entamer une grève de la faim.

Le comité de défense des prisonniers politiques en Iran a donc décidé de considérer les chauffeurs en prison comme des prisonniers politiques.

Un des membres de ce comité non reconnu par les autorités qui prétendent que l’Iran des mollahs n’a pas de prisonniers politiques vient lui-même d’être condamné à 3 ans de prison pour avoir pris la défense des insurgés comme les ont dernièrement nommés les autorités judiciaires des tribunaux de la république islamique.

On a aussi appris que parmi les chauffeurs de bus arrêtés et emprisonnés à la prison d’Evin, sept d’entre eux avaient été transférés dans le quartier spécial du ministère de l’information.

Rappelons que hier encore, les chauffeurs de bus en grève avaient appelé les Iraniens à la grève générale et à se soulever contre les autorités au pouvoir à Téhéran.

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