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Les Britanniques : il faut préserver la « dignité nationale » de l’Iran
28.01.2006

Le ministre britannique des Affaires étrangères Jack Straw s’est montré conciliant samedi envers le régime des mollahs, soulignant qu’un compromis avec Téhéran sur le dossier nucléaire devrait « préserver le sentiment de dignité nationale » de l’Iran.



Straw a aussi rappelé que la politique des Occidentaux vis-à-vis de l’Iran dans le passé avait parfois déclenché un sentiment « d’humiliation » parmi les Iraniens, faisant référence notamment au soutien accordé au Shah avant la révolution islamique et à l’appui de l’Occident à l’Irak dans la guerre irano-irakienne !


Selon Straw, le peuple iranien est heureux d’avoir perdu 500,000 jeunes dans une guerre qui a surtout enrichi les pays exportateurs d’armes. La Grande-Bretagne a d’ailleurs vendu des armes chimiques à Saddam durant cette guerre.

Dès Novembre 1983, les mollahs se sont adressés à l’ONU, accusant l’Irak d’avoir recours à des telles armes. Les experts de l’ONU ont conclu le 21 Mars 1984, que les Irakiens avaient largué des bombes contenant du gaz moutarde et du tabun, composants qui figurent parmi les agents chimiques les plus toxiques. La Grande-Bretagne, l’Italie et l’URSS furent mises en cause dans la vente des bombes chimiques aux Irakiens.

Quant au soutien accordé au Shah, nous constatons que les Britanniques n’ont pas oublié leurs rancoeurs contre la dynastie Pahlavi qui les a chassés de l’Iran jusqu’en 1979. Il ne se trouve personne en Iran qui se dirait ouvertement pro-britannique de peur de se voir cracher au visage …

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JACK STRAW & HASSAN ROHANI

Le ministre britannique des Affaires étrangères est surnommé Ayatollah Jack Straw par lesiraniens en raison de ses affinités avec certains mollahs au pouvoir en Iran.

- La Grande-Bretagne (le pays de l’Ayatollah Jack Straw) occupe la 5e ou la 4e place avec 7 à 8 % du marché des importations iraniennes, mais la Grande-Bretagne ne figure pas dans le classement de plus grands partenaires commerciaux des mollahs car la moitié des exportations britanniques vers l’Iran se fait par des sociétés basés dans les Emirats du Golfe Persique.


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