La réunion de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP précédera d’à peine deux jours celle l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), prévue elle aussi à Vienne et qui doit décider d’un éventuel renvoi du dossier iranien devant le Conseil de Sécurité des Nations unies.

L’Iran risque de se retrouver isolé au sein du cartel. Le ministre saoudien du pétrole a même laissé entendre que son pays, le seul à disposer d’importantes capacités de production inutilisées, était disposé à produire plus si nécessaire. Même le Venezuela, pays considéré lui aussi comme un « faucon », c’est-à-dire partisan de cours élevés, proche du régime des mollahs, s’est rangé à l’avis des membres de l’OPEP. Et même si le Venezuela suit l’Iran, ce sera insuffisant. L’Arabie Saoudite, le Koweït et les Emirats ne veulent pas d’une baisse pour le moment et préfèrent même tirer parti de cette aubaine et reprendre des clients à l’Iran (ceci étant valable aussi pour le Venezuela, l’allié atypique des mollahs).