Nucléaire Iranien : Les Britanniques restent fair-play avec les mollahs
26.01.2006
L’Iran s’est déclaré mercredi favorable à la proposition du Kremlin d’enrichir son uranium en Russie pour lever les craintes des Occidentaux, mais a menacé une nouvelle fois de lancer lui-même son programme d’enrichissement si le Conseil de Sécurité était saisi.
En visite à Chypre, Straw a déclaré à la presse que la Grande-Bretagne accueillait favorablement la proposition de Moscou d’enrichir de l’uranium iranien en Russie, affirmant qu’elle pouvait « apporter une solution ».
Mais, il a ajouté : « Ce que veut le monde, c’est que l’Iran cesse le démarrage de ses centrifugeuses s’il souhaite éviter d’être traîné devant le Conseil de Sécurité ».
Or, Straw sait pertinemment que « le monde » n’a aucun outil pour surveiller les activités clandestines en Iran. Le seul outil dont dispose l’AIEA serait le Protocole Additionnel.
La Grande-Bretagne occupe la 5e ou la 4e place avec 7 à 8 % du marché des importations iraniennes, mais la Grande-Bretagne ne figure pas dans les classements de plus grands partenaires commerciaux des mollahs car la moitié des exportations britanniques vers l’Iran se fait par des sociétés basés dans les Emirats du Golfe Persique.
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