Pénurie de Gaz : La Géorgie se tourne vers l’Iran 25.01.2006 Le ministre géorgien des Affaires étrangères Guela Bejouachvili a souligné mercredi les « nombreuses coïncidences » côté russe ayant conduit à la pénurie de gaz en provenance de Russie dans son pays, qui a choisi d’accepter une « aide d’urgence » de l’Iran. En Géorgie, plusieurs régions étaient toujours privées de gaz mercredi. Comme dans la banlieue de Tbilissi, sur la rive gauche de la rivière Koura (Mkvari en géorgien), où une tempête de neige balayait la ville par -5°C, et où les rues étaient couvertes de congères et de plaques de verglas. S’agissant des deux mystérieuses explosions ayant endommagé dimanche un gazoduc en Russie, entraînant l’arrêt des livraisons de gaz russe à la Géorgie, le ministre a déclaré qu’il n’avait « pas de preuve que le gouvernement russe l’ait fait ». Mais il s’est étonné d’une « nouvelle coïncidence » ayant eu lieu mardi, quand l’approvisionnement en gaz russe venant d’Azerbaïdjan « a également été coupé » après un incident « côté russe ». « Peut-être que c’est technique. Mais il y a trop de problèmes techniques en même temps, Il y a vraiment beaucoup de coïncidences », a-t-il insisté. « Nous considérons ces coïncidences et l’humeur des Russes, qui n’est pas aux explications, comme n’étant pas un comportement de partenaire », a poursuivi le ministre. Selon lui, Moscou « exploite constamment l’approvisionnement en énergie comme une arme d’influence politique ». Ne sachant pas quand son approvisionnement en gaz russe serait rétabli, la Géorgie a décidé d’accepter une « aide d’urgence » de l’Iran « pour survivre à l’hiver », a indiqué Bejouachvili devant la commission des Affaires étrangères du Parlement européen à Bruxelles. Il n’a pas précisé quels volumes avaient été demandés à Téhéran.
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