Des inspecteurs de l’AIEA s’apprêtaient mardi à se rendre en Iran pour donner à Téhéran une dernière chance de coopérer avant une réunion cruciale sur son programme nucléaire en février.

C’est le directeur général-adjoint de l’agence onusienne, Ollie Heinonen, qui conduit cette délégation forte de quelque six inspecteurs. Heinonen voudrait obtenir de l’Iran des réponses à cinq questions non encore résolues sur le programme nucléaire de la république islamique après trois années d’enquête de l’agence de sûreté nucléaire des Nations unies.

Le responsable onusien doit demander à visiter un ancien site militaire à Téhéran, interroger ses interlocuteurs sur les liens éventuels tissés par l’Iran avec le « marché noir » international du nucléaire et obtenir des réponses sur des travaux présumés aider à fabriquer une arme atomique.

A l’issue de son voyage, Heinonen doit rendre un rapport d’étape sur le programme nucléaire iranien avant la prochaine réunion, les 2 et 3 février, du Conseil des Gouverneurs, l’exécutif de l’AIEA.

Un rapport complet sur le programme nucléaire iranien doit être présenté en mars par le directeur général de l’AIEA, El Baradei.

Pour en savoir + sur la fonction de El Baradei
  « El Baradei & Les mensonges du programme nucléaire iranien »