Il la écrit sur son site Internet en précisant que cela serait réalisable si l’ONU imposait des sanctions économiques à l’Iran à cause de ses activités nucléaires. C’est la première fois que publiquement un responsable fait des menaces militaires de blocus dans le bras de fer qui oppose Téhéran au reste du monde.

Le site appartenant au mouvement radical des étudiants dont Ahmadinejad fut l’un des membres cite ainsi les propos de Mohamed Nabi Rudaki, vice-président de la sécurité nationale de la république islamique et secrétaire de la commission des affaires étrangères.

Toujours sur ce même site Rudaki a indiqué que si l’Europe n’agit pas avec discernement (sagesse) dans la feuille de route du programme nucléaire iranien ou que si des sanctions onusiennes sont appliquées ou encore des restrictions sur les transports aériens iraniens, l’Iran aurait les moyens de arrêter le pétrole sur les rivages du Golfe Persique en fermant le détroit.

25% de la production mondiale de pétrole transite chaque jour par ce détroit et les avertissements de Rudaki sont à double sens. Non seulement l’Iran pourrait imposer un blocus, mais l’Iran aurait les moyens stratégiques de contraindre les autres pays (EAU et Koweït) à arrêter leur production.

Enfin sur ce même site des étudiants, Rudaki annonce que l’Iran pourrait aussi bientôt arrêter toute coopération avec l’AIEA et se retirer du traité de non-prolifération nucléaire.