De plus, selon un schéma bien rodé, le régime des mollahs a recours à de faux attentats pour trouver un prétexte pour ordonner des arrestations, mettre hors d’état de nuire tous les gêneurs et encore plus radicaliser son discours général. Le 15 octobre 2005, deux bombes avaient explosé à Ahwaz.

Le ministère de l’Intérieur avait déclaré que les deux déflagrations avaient été provoquées à cinq minutes d’intervalle près d’un centre commercial du centre de Ahwaz.

Selon les autorités, les bombes se trouvaient dans deux poubelles distantes de 50 mètres dans un Centre Commercial. Mais selon des témoins, les explosions avaient été du fait de véhicules piégés et la deuxième bombe avait explosé alors que les gens se précipitaient pour venir en aide aux victimes de la première explosion, augmentant encore le nombre de celles-ci. Donc dans le cas de l’attentat du 15 octobre, la 2ème bombe était un engin téléguidé (le même procédé est utilisé par Zarqawi en Iraq).

C’était le choix d’un site civil qui rendait les deux bombes du 15 octobre suspectes. Les minorités arabophones n’ont aucun intérêt à viser un Centre Commercial, à tuer des civils de leur propre communauté et discréditer ainsi un « mouvement etnique ».

Le recours aux attentats est un des éléments constants du régime des mollahs : à chaque fois que le régime est dans une imapasse, il se réfugie dans un discours de «menaces extérieures» et d’«ennemis extérieurs». Ceci est d’autant plus drôle que c’est le régime des mollahs qui finance le Hezbollah ou le Hamas, qui reçoit les chefs terroristes à Damas, qui recoit Mogtada Sadr en visite officielle à Téhéran et qui donne refuge aux fils de Ben Laden dans les quartiers chics de Téhéran.

Le Faux Attentat n’est rien si les media l’oublient. Le Faux attentat va de pair avec une large couverture médiatique. Nous nous appercevons que quand les tribus arabes ou kurdes d’Iran ont des revendications sociales et sont réprimées personne n’en parle mais quand il y a un attentat suspect en Iran, les media français participent à la fête, diffusent le point de vue des mollahs.

Le régime des mollahs est dans une impasse dans les négociations nucléaires. En juin dernier il était déjà dans une impasse parce que les rumeurs de boycott des élections grandissaient. Il y avait eu des attentats à Téhéran et puis pouf, plus rien.

Mais l’usage médiatique était celui-ci : « les iraniens ont senti la menace extérieure et ont décidé de boycotter le boycott ».

Aujourd’hui : « devant la menace extérieure, le peuple soutiendra plus que jamais le droit légitime à l’enrichissement nucléaire ». Et devinez quoi ? Ahmadinejad devait visiter cette banque !

« La nation de l’Islam est en danger » ! « le président est en danger » !

 C’est 1984 ! C’est simpliste, mais les recettes de George Orwell trompent ceux qui ont envie d’être trompés. Si les iraniens restent pantois et n’accordent aucun intérêt à « ces attentats » , il en va différemment des media occidentaux qui relaient l’info sans vérifier et sans enquêter.