« Nous ne sommes pas inquiets face au Conseil de sécurité, mais c’est une méthode incorrecte », a déclaré dimanche le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hamid Reza Assefi, lors de son point de presse hebdomadaire.

« Nous avons demandé aux Européens de reprendre les négociations mais par manque de logique ils ne l’ont pas fait », a ajouté Assefi.

A propos du plan russe qui propose à l’Iran de transférer ses activités d’enrichissement en Russie pour prouver le caractère pacifique de son programme nucléaire, Assefi a insisté sur le caractère « complémentaire » du plan russe.

« Le plan russe doit être pris en compte comme un plan complémentaire à des activités d’enrichissement d’uranium à l’intérieur du pays », a-t-il dit.

Les dirigeants iraniens évitent soigneusement de dire ouvertement s’ils acceptent ou non le plan russe qui demande à l’Iran de transférer toutes ses activités d’enrichissement en Russie pour donner des assurances aux Occidentaux. Russes et Iraniens doivent se retrouver le 16 février à Moscou pour de nouvelles négociations sur le plan proposé par Moscou.

Le chef de l’Agence fédérale russe de l’Energie atomique, Sergueï Kirienko, a assuré vendredi que l’Iran était prêt à « discuter dans le détail » de la proposition russe d’enrichir l’uranium iranien en Russie.

Nous assistons à une réptition des propos tenus par les mollahs en Août 2005 :
 Nos commentaires n’ont pas changé non plus ! Pour en savoir +, relisez :
  « L’Iran n’aurait pas peur du Conseil de Sécurité ! » [20.08.2005]