Assefi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a estimé que la mise en garde lancée jeudi par le chef d’Etat français reflétait les intentions réelles des puissances nucléaires.

Pour le porte-parole, la fin de la pauvreté dans le monde et l’arrêt des discriminations dans les relations internationales représenteraient un meilleur moyen d’anéantir le terrorisme. Assefi a également lancé une tirade poignante sur les efforts que devrait consentir Jacques Chirac pour s’attaquer « aux racines de la discrimination, de la pauvreté et de l’injustice dans diverses parties du monde ».

Grâce au régime des mollahs, 85 % des Iraniens vivent avec 1 $ / jour et 1500 iraniens fuient l’Iran tous les jours. Les mollahs consacrent près d’1 milliard de $ par an au terrorisme et à l’achat d’armements Russes destinés à la Syrie, au Hezbollah & cie. et enfin aux troupes de Zarqawi en Iran. Mais il est vrai que la pauvreté en Iran doit être considérée comme une épreuve divine, voire une bénédiction alors que le terrorisme islamique est un mouvement de libération -surtout de nos capitaux-.

Rappelons ce que disait Khomeiny : « La guerre est une bénédiction ».

Il reste néanmoins vrai que ce discours donne un moyen au régime des mollahs de se camper dans le rôle très convoité du martyr en devenir. Le discours de Chirac montre « que les appels lancés par des puissances nucléaires pour le désarmement ne sont rien de plus qu’une affirmation et que les traités internationaux sont utilisés comme un instrument pour exercer des pressions sur d’autres pays », a dit Assefi.

Hélas, ce que disent les mollahs est vrai. La France peut choisir de les mettre hors d’état de nuire en soutenant à peu de frais le combat légitime des Iraniens. 1 % du budget consacré par la France à son armement nucléaire peut permettre aux Iraniens d’avoir les moyens d’entamer une grève générale et de renverser les mollahs. Même 0,5 % de ce budget pourrait suffire.

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