Il n’y est que question de l’Afghanistan et de l’Irak. Nous n’y avons vu aucune allusion, même lointaine, au bras de fer entre les ayatollahs et le grand Satan, aucune allusion au procès de Saddam, au sort des prisonniers de Guantanamo, pas un mot sur Abou Ghoraïb et encore moins sur les élections en Israël ou l’état de santé d’Ariel Sharon.

La voix de Ben Laden soit authentifiée, mais ce discours aurait pu être enregistré à n’importe quelle date depuis 2003. Il ne s’agit pas d’un document vidéo, mais d’un document audio : on ne peut donc pas voir Oussama Ben Laden qui aurait pu nous apporter une preuve visuelle en tenant dans sa main l’exemplaire récent d’un journal arabe de son choix.

« Les chiffres du Pentagone indiquent une augmentation continuelle du nombre de vos morts et blessés, en plus de très gros dégâts matériels » : est-ce une preuve ? les chiffres ne peuvent pas diminuer !

On y parle sondages, mais on ne sait lequel. On y parle d’élection de Bush et non de réélection. Ce discours a donc été prononcé avant 2005. Un autre indice qui confirme cette supposition est l’absence de Condoleezza Rice et autres nouveaux venus. Autre point, le discours ne salue aucun des lieutenants d’Oussama Ben Laden.

Il ne s’agit pas d’une demande de trêve, mais d’une tentative pour taire les rumeurs sur la mort du grand chef et rassurer les fidèles ébranlés depuis l’annonce de l’élimination d’Aymane Zawahiri, n°2 d’Al-Qaïda. Si le n°2 n’est plus, rassurez-vous, le N°1 veille au grain.

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