En novembre 2005, l’Iran et la Syrie ont signé un accord stratégique « d’assistance mutuelle » dont l’objectif est de protéger les deux pays contre les pressions internationales. La Syrie a accepté de stocker du matériel iranien et des armes si Téhéran tombait sous le coup de sanctions des Nations Unies.

Assad a peur d’un embargo international et d’éventuelles attaques américaines. Il a demandé que les mollahs lui livrent des radars et des missiles de fabrication Russe. Or, la Russie ne peut plus s’afficher avec la Syrie. Le régime des mollahs sert d’intermédiaire dans les ventes. Comme nous l’avons déjà évoqué sur ce site, le régime des mollahs est très utile à la Russie. La Russie veut reprendre le contrôle de la région et seul un régime voyou en Iran peut l’aider à réaliser cet objectif.

Selon l’ambassade d’Iran à Damas, les échanges entre la Syrie et l’Iran n’atteignent que 100 millions de dollars par an. Malgré l’aide iranienne, la situation économique est exécrable en Syrie : le régime des mollahs fournit gratuitement du pétrole à la Syrie depuis l’arrivée au pouvoir des ayatollahs (sans compter l’entretien des réseaux terroristes, les armes prêtées gratuitement à l’armée syrienne et des investissements qui officiellement s’élèvent à 750 millions de dollars).

C’est pourquoi le chiffre de 100 millions de dollars paraît fantaisiste. De plus, la livre syrienne a perdu 20% de sa valeur depuis le début de la crise avec la communauté internationale. Damas souffre notamment de la suspension de l’aide saoudienne depuis l’assassinat de Rafic Hariri. Damas a besoin d’un dépôt de trois milliards de dollars auprès de sa Banque centrale afin de lui permettre de soutenir sa monnaie.

C’est une coutume en Orient, l’invité doit « obligatoirement » apporter des petits cadeaux pour ses hôtes (c’est ainsi !) Ahmadinejad n’arrive pas les mains vides et ce soir à Damas on rit de bon cœur…