Mostafavi s’est entretenu avec le vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères, Aziz Pahad. L’Afrique du Sud siège actuellement au Conseil des Gouverneurs de l’AIEA. À plusieurs reprises, ce pays a affirmé qu’elle tient à faire progresser les efforts diplomatiques internationaux pour tenter de trouver une « solution diplomatique » au conflit sur le programme nucléaire iranien. Cependant le 24 septembre 2005, l’Afrique du Sud s’était abstenue de voter « contre » le texte de la résolution qui ordonnait à l’Iran de cesser ses activités nucléaires. Seul le Venezuela de Chavez avait voté « contre ». L’Iran doit contrer les efforts américains au sein de l’AIEA et le régime des mollahs ameute ses alliés.

3 Points importants :
 Pretoria est un partenaire de longue date des mollahs dans le domaine nucléaire et
 L’Iran est le second plus grand fournisseur de pétrole à l’Afrique du Sud.
 Aziz Pahad est perçu comme l’homme des « Iraniens » en Afrique du Sud.

Pahad est très (personnellement) proche du Hezbollah et considère ce groupe terroriste comme un mouvement légitime reconnu par le droit international. Il ne s’agit pas d’une conviction personnelle, puisque Pahad s’exprime comme membre du Gouvernement et membre de l’ANC, parti fondé en 1962 par Nelson Mandela.

La république des mollahs, Castro et Kadhafi soutenaient financièrement l’ANC, quand Mandela était en prison. Après son accession au pouvoir, le premier déplacement officiel de Mandela était en Iran où il avait été chaleureusement accueilli par Rafsandjani. Les propos de Rafsandjani qui, en 2001, appelait à détruire Israël par une seule bombe atomique n’ont pas alerté Mandela et il continua d’entretenir de bonnes relations cordiales avec les bourreaux du peuple iranien. Des relations économiques ont même rendu ce lien plus solide et l’Afrique du Sud exprime des opinions calquées sur des positions diplomatiques de la république des mollahs.

En 2004, le régime des mollahs attribua Le Prix de la Paix de la République Islamique d’Iran à Nelson Mandela qui accepta de s’y rendre à nouveau pour recevoir son Prix.

Ce projet de voyage souleva l’indignation des opposants iraniens et leurs protestations, pétition et nombreux articles dissuadèrent Nelson Mandela de s’afficher à nouveau aux côtés des mollahs. Le 27 août 2004, c’est Aziz Pahad, l’ami et protégé des mollahs qui dût se charger de la besogne, il déclara : « Mandela est très désolé qu’il ne pourra pas visiter l’Iran. Il ne pourra pas venir à votre pays, parce qu’il n’est plus jeune et sa condition physique n’est pas favorable. Naturellement, il envoie ses excuses au gouvernement iranien et essayera de visiter l’Iran à l’avenir. »

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