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Iran : Analyse des menaces du régime des mollahs
18.01.2006

Mercredi l’Iran a jugé « faible » le risque que son dossier nucléaire soit renvoyé devant le Conseil de Sécurité de l’ONU, tout en répétant qu’une telle issue le conduirait à réviser sa coopération avec l’agence onusienne de sécurité nucléaire.



« Si notre dossier va au Conseil de Sécurité :
- que ce soit pour un simple avertissement ou...
- pour renforcer l'autorité du directeur de l'AIEA ou encore...
- pour décider des sanctions contre notre pays,

le gouvernement sera contraint de mettre un terme à la suspension de ses activités (liées à l'enrichissement) et de cesser l'application volontaire du protocole additionnel qui laisse les mains libres aux inspecteurs de l'agence», a déclaré le ministre iranien des affaires étrangères, Mottaki, l’ex-preneur d’otages.

Mais à Vienne, on estime que « d’une façon ou d’une autre l’affaire va aller à New York ».

Le Protocole Additionnel n’a jamais été « effectivement » appliqué en Iran.

Le dispositif du Protocole Additionnel du 22 septembre 1998 est fondé sur la vérification par l’AIEA de la comptabilité des matières nucléaires déclarées par les états signataires du TNP. Le Protocole Additionnel donne à l’AIEA un droit sans restriction de visite inopinée des sites nucléaires suspects des pays signataires du TNP. Sans le Protocole, l’AIEA n’a aucun moyen d’appréhender les états qui n’appliquent pas le TNP.

Or, le régime de mollahs n’autorise aucune visite inopinée et quand elle autorise une visite après des mois de tracasseries administratives, il s’agit d’une visite guidée restreinte.

- Ainsi depuis 2003, les inspecteurs de l’AIEA n’ont jamais pu appliquer le Protocole Additionnel. Quand les mollahs prétendent qu’ils vont « cesser l’application volontaire du protocole additionnel », ils mentent : on ne peut pas cesser une coopération qu’on n’a pas commencée.

El Baradei a raison quand il se dit incapable de se prononcer sur le programme nucléaire Iranien : il n’en sait rien, il n’a rien visité et jamais il ne pourra visiter un site nucléaire déclaré’, en plus le régime des mollahs possède des sites clandestins.

Le Protocole Additionnel n’a jamais été « effectivement » appliqué en Iran. Et malgré ce fait, les mollahs insistent sur la menace de se retirer du Protocole Additionnel. Pourquoi ?

Les mollahs veulent se débarrasser du Protocole Additionnel et le troquer contre leur accord sur la Proposition Russe. La raison en est simplissime : la PROPOSITION RUSSE de transférer l’enrichissement en Russie ne changera rien au problème central posé par le régime des mollahs. L’AIEA sera toujours dans l’impossibilité de vérifier des sites qu’elle jugera suspects et elle devra se contenter des informations et des que le régime islamique voudra bien lui fournir. L’AIEA sera incapable d’enquêter pour savoir s’il n’existe pas de nouveaux sites clandestins dédiés à la conversion, à l’enrichissement, à la recherche militaire ou à l’assemblage des missiles balistiques.

La PROPOSITION RUSSE retardera la bombe des mollahs, mais elle facilitera peut-être leur travail. Le jour où ils signeront la PROPOSITION RUSSE, ils se verront débarrassés de tout soupçon et ce ne sera pas les Russes qui viendront fouiller dans les affaires d’un excellent partenaire commercial.

El Baradei n’attire pas l’attention sur la vulnérabilité de la Proposition Russe, encore moins sur la faillite des inspecteurs de l’AIEA qui n’ont jamais réussi à faire une seule visite inopinée efficace.

El Baradei cache des informations sur l’application du Protocole par les mollahs. Que cache vraiment M. El Baradei et pourquoi ?

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Pour en savoir +
-  « Le défaut de la Proposition Russe »


Notre ministre des Affaires Etrangères, Manouchehr Mottaki a été ambassadeur en Turquie, pays par lequel transitent les Iraniens qui fuient l’Iran. La Turquie est un des terrains de chasse du régime (enlèvements, torture et rapatriements forcés des opposants). Les Turques laissent faire.

Mottaki a fait carrière dans les Renseignements comme programmeur directeur des opérations internationales. Il a par la suite était vice-président de l’Organisation des Relations Islamiques. Cet organisme a pour mission la promotion internationale du fondamentalisme islamique et la coordination de l’exportation de la Révolution Islamique. À ce poste, Mottaki a eu pour mission le recrutement et la formation des terroristes étrangers.

Il a également été sous-directeur du service juridique et international du ministère des affaires étrangères. A ce poste, il encadrait les agents de la Division Qods en mission sur des opérations terroristes à l’étranger. Mottaki avait pour tâches de :
- Fournir des passeports diplomatiques,
- Prévoir et fournir tous les besoins logistiques pour la mission.


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