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Téhéran fait pression sur Paris à propos du touriste français détenu en Iran
17.01.2006

Paris attend toujours d’être informé officiellement du jugement concernant un Français et un Allemand jugés en Iran pour avoir pénétré illégalement dans les eaux territoriales, a déclaré mardi le ministère des Affaires étrangères, sans confirmer qu’une peine de 18 mois de prison avait été prononcée.



« Nous n’avons pas encore eu de notification officielle du jugement », a déclaré à la presse le porte-parole du Quai d’Orsay, Jean-Baptiste Mattéi, sans faire d’autres commentaires. Le ressortissant allemand arrêté a été également condamné à 18 mois de prison.

L'Allemand, Donald Klein âgé de 52 ans est originaire de Lambsheim en Rhénanie-Palatinat. Il avait pénétré dans les eaux territoriales iraniennes avec un skipper français, dont l'identité n'a pas été révélée, alors qu'il voulait aller à la pêche au gros au large des Emirats arabes unis (EAU). Les deux hommes avaient loué le 29 novembre un bateau et s'étaient rendus au sud de l'île d'Abou Moussa, au large de Dubaï, dans l'ouest du détroit d'Ormuz, une zone disputée entre l'Iran et les Emirats.

Le 11 novembre dernier, un couple britannique et un Australien avaient été libérés après avoir été détenus 13 jours en Iran. Leur bateau s’était aventuré dans les eaux iraniennes, également près de l’île d’Abou Moussa, revendiquée par Téhéran et les Emirats Arabes Unis.

Les 2 « touristes » avaient déclaré qu’ils s’étaient fondés sur des cartes maritimes issues des Emirats et n’avaient donc pas conscience d’enfreindre des eaux territoriales iraniennes ou d’être dans une zone contestée. Les autorités émiratis avaient rejeté ces accusations et avaient répliqué que la zone est signalée aux navigateurs et qu’elle se trouvent au-delà de la zone conseillée pour la pêche sportive (en rouge sur la carte).

Le 3 janvier, nous vous avions annoncé que pour nous il s’agit clairement d’un nouveau cas de « prise d’otages » du régime des mollahs.

- Fin décembre, Paris avait assuré qu’il n'y avait aucun lien entre cette affaire et la négociation sur les questions nucléaires avec les autorités iraniennes.

- IRAN-RESIST. pense qu’en réalité, peu importent la culpabilité ou l’innocence des deux hommes, ils sont désormais des OTAGES.

IRAN-RESIST. avait émis l’idée que le cas était très lié aux négociations de la Troïka avec les mollahs. Nous avions prédit que les mollahs utiliseraient ces 2 ressortissants Européens comme des otages afin de dissuader ces deux pays de Transférer le dossier nucléaire iranien au Conseil de Sécurité. Nous pensions que leur sort était en suspens. Si les Européens décidaient de donner une chance au Dialogue, les 2 touristes pouvaient espérer être libres sinon ils risquaient de connaître le destin des otages français au Liban.

En les faisant condamner officiellement par un tribunal d’état, les mollahs perfectionnent leurs techniques de prise d’otages. Désormais, la libération de ces deux hommes dépend de l’attitude française et allemande dans l’affaire de la saisine. Ce genre de situation perdurera tant que ce régime terroriste sera au pouvoir. Les mollahs peuvent relâcher ces deux « touristes » et arrêter un autre Européen pour une raison quelconque : détournement de mineur, pratique religieuse ou espionnage...

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OTAGES Français au Liban - Les années 1985 et 1986 furent marquées par les otages français au Liban, les attentats à Paris (FNAC, Hôtel de Ville, Pub Renault) et l’assassinat de Georges Besse le 17 novembre 1986, qui fût l’un des grands responsables du programme nucléaire français, jusqu’à devenir le directeur d’Eurodif. Ces prises d’otages avaient été orchestrées par les mollahs et exécutées par le Hezbollah.

La libération des otages a été monnayée par le règlement du Contentieux d’Eurodif :
- Libération d’Anis Naccache, Explulsion des partisans de Rajavi ... mais surtout,
- Remboursement par la France de la dette d'Eurodif,
- Versement d'intérêts considérables à l'Iran.

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C'est d’ailleurs Al Fujayrah qui donne sur le Golfe d'Oman (et ses eaux profondes) qui est la véritable destination des vrais mordus de la pêche sportive au gros.


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