« Le consensus signifie la fin de la démocratie », a déclaré Abdel Aziz Hakim, le chef islamiste du Conseil suprême de la révolution islamique en Irak (CSRII). Le CSRII est officiellement un allié de la république des mollahs.

Le régime des mollahs de Téhéran a envoyé des tonnes de faux bulletins de vote en Irak pour influencer les résultats des élections. La police Irakienne avait intercepté plusieurs camions-citernes qui transportaient ces bulletins de votes. Les composantes non-islamistes de la classe politique irakienne contestent les résultats des législatives et ont demandé la formation d’un gouvernement consensuel. « Le consensus signifie la fin de la démocratie », déclaration d’autant plus ridicule que celui qui l’a exprimé doit son existence à la République Islamique depuis plus de 26 ans.

D’autres partis islamistes aux noms évocateurs ont aussi rejeté le consensus. « Si le consensus signifie l’égalité, nous y sommes opposés », a affirmé Nadim al-Jabiri, responsable du parti islamique de la Vertu (Fadhila).

Les Kurdes avaient fait alliance avec ces islamistes pour des raisons contraires à l’unité irakienne, mais ils se rangent à présent dans le camp américain. Ils soutiennent la formation sur une base consensuelle d’un gouvernement d’union nationale, incluant toutes les composantes irakiennes, y compris les partis sunnites. Ce qui démontrent la faiblesse de leur conviction initiale.

Sur le plan de la violence, un imam chiite a été abattu par des hommes armés dans le nord de Bagdad, a annoncé une source de sécurité. À Kirkouk, à 250 km au nord de Bagdad, un garde du corps du chef de la police a été tué devant sa maison par un tireur embusqué, a indiqué la police.