Hier, Kofi Annan avait déclaré hâtivement que le régime des mollahs s’était dit prêt à poursuivre des « négociations sérieuses et constructives » avec la Troïka européenne (France, Grande-Bretagne, Allemagne).

Ali Larijani, le supérieur de Hossein Entezami, avait appelé Kofi Annan pendant plus de 40 minutes pour le convaincre. Larijani, le favori de Khamenei, avait expliqué à Annan que Téhéran voulait reprendre les négociations avec les Européens, mais avec une date butoir cette fois-ci.

« Il m’a affirmé qu’ils étaient intéressés par des négociations sérieuses et constructives mais dans le cadre d’un calendrier », a déclaré Kofi Annan à la presse.

Surpris par la fermeté (modérée) mais tout de même inattendue des Européens, le régime des mollahs, qui craint réellement les sanctions surtout celle sur l’essence, a multiplié les réactions contradictoires. Le régime islamique est au pied du mur et utilise à tout va toutes ses vieilles techniques pour éviter la saisine : la menace, le bluff, le durcissement, l’adoucissement, le dialogue, tout est bon pour diviser le camp des partisans de la fermeté.

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 « Mollahs bien sous tout rapport chechent partenaires pour négociations »

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