Les Russes eux-mêmes ne croient plus qu’ils pourront convaincre les mollahs : la délégation russe ne comprend que des seconds couteaux. Elle est dirigée par Valentin Sobolev, chef adjoint du Conseil de sécurité nationale russe, Serguei Kislyak, vice-ministre des AE et des représentants de l’agence de l’énergie atomique russe Rosatom.

Le plan russe, qui a le soutien des Européens et des Etats-Unis, vise à éviter que l’Iran mène sur son territoire l’enrichissement d’uranium, un procédé qui permet d’obtenir aussi bien du combustible nucléaire que la charge d’une bombe atomique.

Ces derniers jours, l’Iran a rejeté l’idée de transférer ses activités d’enrichissement en Russie. Le régime des mollahs a également informé l’AIEA qu’il allait reprendre à partir de lundi 9 janvier ses activités de recherche en matière d’enrichissement : les mollahs cherchent à commencer des activités d’enrichissement sous couvert de recherches !

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