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El Baradei fait gagner du temps aux mollahs
05.01.2006

Des experts de l’AIEA auront besoin de « plusieurs jours d’entretiens pour clarifier » la situation en Iran. Le régime des mollahs a informé l’AIEA de la reprise dès le 9 janvier de ses activités de recherches nucléaires volontairement suspendues en 2003.



Le régime des mollahs veut procéder à l’enrichissement de l’uranium «à titre expérimental» dans le cadre de ses recherches. Ce procédé permet d’obtenir aussi bien du combustible nucléaire que la charge pour une bombe atomique.

- Sous la direction de El Baradei, l’AIEA se montre très procédurière et consacre un temps précieux à discuter sur des problèmes de forme et évite d’aborder les problèmes de fond : Les discussions prévues sur quelques jours visent à clarifier le contenu de la lettre reçue !

L’Agence de sûreté nucléaire des Nations unies veut également savoir si elle doit enlever ou non les scellés d’installations, suivant que les sites sont ou non placés sous les garanties légales que prévoit le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP).

El Baradei et l’AIEA continuer de faire semblant que le régime iranien est un régime comme les autres et qu’il ne convient pas de se montrer méfiant. El Baradei va même plus loin, il trouve les excuses que les mollahs n’ont même pas imaginées : « il est possible que le message des Iraniens soit de dire : nous prenons en considération le plan (russe) pour le moment, mais nous voulons être sûrs que notre programme fonctionne » .

El Baradei continue de faire gagner du temps au régime des mollahs, peut-être a-t-il reçu des pots-de-vin ?

Diplomate de carrière, le très élégant M. El Baradei est né le 17 juin 1942 en Egypte et a étudié à l’université du Caire avant de réussir en 1964 un doctorat en droit international à New York. Il entame, la même année, sa carrière au siège des Nations Unies. En 1984, il entre à l’AIEA. Il se spécialise dans les domaines de la coopération technique et de la sécurité nucléaire. Le 5 juin 1997, il est nommé directeur général de l’organisation, succédant au Suédois Hans Blix dont il a été l’adjoint.

En février 2003, lors de la crise diplomatique avant l’intervention américaine en Irak, il avait affirmé qu’il n’y avait pas de preuve que Bagdad développait un programme d’armes nucléaires.

Mohamed El Baradei est marié à la nièce d’Ayatollah Mahdavi-Kani et il est père de deux enfants.

Mahdavi-Kani, un des piliers du régime, Responsable du Comité Révolutionnaire de Téhéran, Coordinateur de l’ensemble des Comités Révolutionnaires sur tout le territoire iranien, responsable de dizaines milliers d’exécutions, est le président de l’Association du Clergé Combattant qui regroupe les éléments les plus orthodoxes du régime islamique. Rafsandjani est membre de l’Association du Clergé Combattant.