L’Iran hausse le ton : El Baradei baisse la voix
04.01.2006
Le régime des mollahs a haussé le ton sur son programme nucléaire en insistant sur le caractère irréversible de sa décision de reprendre prochainement des activités sensibles, entraînant une mise en garde de Paris et Berlin sur la poursuite des discussions de l’UE avec Téhéran.
Le responsable iranien chargé des négociations sur le dossier nucléaire, Ali Larijani, a indiqué que cette décision « n’était pas négociable », selon la télévision d’État mercredi.
L’Iran a notifié mardi l’AIEA de sa décision de reprendre le 9 janvier des activités de recherche sur la technologie nucléaire.
Nous venons d’apprendre qu’une réunion prévue ce mercredi par l’AIEA pour obtenir des explications de l’Iran sur la reprise prochaine de recherches nucléaires a été repoussée, selon des sources diplomatiques.
Le directeur de l’Agence Mohamed El Baradei s’est contenté d’une molle protestation, rappelant que le conseil des gouverneurs, l’exécutif politique de l’AIEA, réclamait « que l’Iran maintienne la suspension de toutes les activités liées à l’enrichissement (de l’uranium) en tant que mesure de confiance essentielle ».
El Baradei estime qu’il ne revient pas à l’AIEA de « dire ce qui est acceptable ou ne l’est pas » !
La presque complaisance des deux derniers directeurs de l’AIEA, Hans Blix et El Baradei, a attiré l’attention de l’essayiste Kenneth R. TIMMERMAN, auteur de « Countdown to Crisis : The Coming Nuclear Showdown with Iran » (Compte à rebours de crise : l’épreuve de force nucléaire avec l’Iran est proche).
Timmerman, qui est également le président du Middle East Data Project, a consacré un article édifiant à ce sujet que nous vous conseillons vivement :
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