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Nobel de la Paix : El Baradei digne succésseur de Shirin Ebadi
12.12.2005

L’Egyptien Mohamed El Baradei, directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a adressé un avertissement au monde en recevant le Prix Nobel de la paix 2005 samedi à Oslo, soixante ans après Hiroshima :« l'humanité », a-t-il dit, «  va devoir choisir entre l'arme nucléaire et sa survie ».



Il semblerait que le Prix Nobel de la Paix encourage son lauréat à adopter immédiatement la langue de bois. Alors que le monde a les yeux rivés sur l’Iran et que les mollahs pourraient avoir la bombe dans peu de temps, El Baradei se contente de tenir un discours déconnecté des préoccupations du moment.

D’ailleurs, les dirigeants de la République des Mollahs, répètent ce même discours : « Nous vous ne donnons pas le droit de nous empêcher d’avoir la bombe alors que vous, les 5 grands, en disposez ».

- Si les rédactions du monde entier applaudissent ce discours de El Baradei, ce ne sera notre cas.

Au-delà de la nécessité d’un désarmement, nous avons besoin d’un discours responsable et de la volonté defaire respecter le TNP et le Protocole Additionnel. L’AIEA a échoué avec l’Iran. Ce n’est pas l’AIEA qui a découvert les activités clandestines des mollahs, mais les Américains. Ce n’est pas l’AIEA qui a révélé l’existence des sites secrets, mais les indiscrétions internes du régime des mollahs.

Au lieu de profiter de son Prix Nobel pour parler avec autorité au régime des mollahs qui ne respecte les règles imposées par l’AIEA, il se réfugie dans une rhétorique dangereuse très facilement récupérable et manipulable par les bonimenteurs religieux de Téhéran.

Hier, Hans Blix, grand amateur de tapis persans, incitait les Européens à se montrer plus généreux avec un régime terroriste et aujourd’hui El Baradei s’essaye avec bonheur à la langue bois.

Comment faire un discours sans aborder le danger d’une bombe islamique ?

« Le plus dur est de déterminer comment nous pouvons créer un environnement dans lequel nous tous considérerions les armes nucléaires comme nous considérons l'esclavage ou le génocide, c'est-à-dire comme un tabou et une anomalie historique ».

En quoi de telles considérations dignes d’une dissertation du baccalauréat pourront résoudre la crise avec le régime des mollahs ou avec le totalitarisme nucléaire Nord Coréen ? En quoi ce discours de salon imbibé de bons sentiments et politiquement correct à l’excès peut inciter les régimes voyous à se soumettre aux règlements internationaux ?

- Après avoir reçu le Prix Nobel en 2003, Shirin Ebadi avait déclaré :
- «  Il faut parler aux islamistes dans une langue qu’ils comprennent ! » Une ligne de conduit qu’elle n’a pas modifiée depuis et parfois ses discours atteignent des pics de pollution inégalés en matière de langue de bois.

El Baradei semble vouloir imiter Ebadi, la Madame-Islam-Expliqué-aux-mécréants. Ce sont à nouveau les Iraniens, ceux du petit peuple qui souffriront en silence.