« Nous voulons que l'Iran joue un rôle positif en aidant l'Irak », a déclaré M. Khalilzad lors d’un entretien sur la chaîne de télévision CNN.

Selon lui, l’Iran « suit une double politique ».

« D'un côté, il soutient le gouvernement (irakien), développe des relations économiques et politiques mais de l'autre côté, il travaille avec des groupes qui luttent contre le nouvel ordre en Irak », a-t-il ajouté.

Khalilzad a également regretté que les médias iraniens décrivent la présence américaine en Irak comme une « occupation ».

« Nous voulons qu'ils arrêtent », a-t-il dit. « Il y a beaucoup de choses sur lesquelles discuter avec elles », a-t-il ajouté, à propos des autorités iraniennes.

Il y a une semaine, Khalilzad avait affirmé avoir été autorisé par Bush à discuter directement avec l'Iran, ce qui constituerait le premier contact à ce niveau entre Washington et Téhéran depuis la rupture de leurs relations en 1979.Le département d'Etat avait confirmé l'information, tout en précisant que le mandat de Khalilzad serait limité aux « questions liées à l'Irak ». Mais Téhéran a repoussé pour l’instant l’hypothèse de contacts directs avec les Etats-Unis.