Les alertes à la pollution sont de plus en plus fréquentes : Les habitants de Téhéran respirent l’air le plus pollué au monde !

Selon un rapport publié à Téhéran, chaque habitant de Téhéran inhale chaque année entre 7,3 et 9,1 kilos de poussières polluées. En moyenne, c’est chaque jour entre 20 et 25 grammes de ces poussières qu’ils inhalent aussi bien à l’extérieur que chez eux. Ce rapport fait suite à la hausse vertigineuse des cancers et de malaises cardiques en Iran en général, mais surtout à Téhéran.

Toujours selon les spécialistes qui ont fait ce rapport, plus de 200 matières différentes et cancérigènes ont été découvertes dans l’air de la capitale de la république islamique. Des matières rejetées par les industries mais aussi et surtout par les automobiles. C’est aussi le fait que les gens ne sont pas assez averti de cette pollution qui a été souligné, le rapport précisant que les personnes ne sachant pas les risques de cancer dû à l’air respiré ne se font pas dépister et que lorsque la maladie se découvre, c’est toujours qu’elle est à un stade avancé.

Un chiffre donné par le responsable du principal cimetière de Téhéran signifiait que sur chaque 10 décès dans la capitale plus de 3 étaient dus à des arrêts cardiaques.

L’une des principales causes de pollution est aussi la présence d’un nombre élevé de véhicules de plus de vingt ans d’âge, polluant à souhait, avec des moteurs mal réglés et sans pots catalytiques. Même si encore 20 000 personnes meurent chaque année sur les routes de la république islamique, c’est chaque année 500 000 nouvelles immatriculations qui arrivent sur le marché. De plus pour des raisons économiques, beaucoup de personnes font les réparations eux-mêmes, négligeant ainsi tout ce qui touche aux normes anti pollution.

Sous couvert d’anonymat, un des responsable français d’une grande marque automobile qui construit des modèles en Iran disait qu’au bout d’un an, 1 véhicule sur deux arrivant chez eux n’avait plus de pot catalytique en état de fonctionner, et de rajouter qu’un pot de ce type non aux normes pollue plus que les vieux pots d’échappements anciens.

De plus les Tehhranis (téhéranais) avaient pris l’habitude d’aller dans les montagnes en altitude autour de la ville et tout spécialement dans le nord... mais depuis quelques temps face à l’engouement, les zones où l’air semblait meilleur sont à leur tour polluées comme le centre de la capitale.

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